- entre-nœud
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• 1797; « articulation » 1487; de entre- et nœud♦ Bot., agric. Partie de la tige comprise entre deux nœuds. Des entre-nœuds.⇒ENTRE-NŒUD, subst. masc.BOT. Espace compris entre deux nœuds d'une tige. Les entre-nœuds de bambous (VERNE, Île myst., 1874, p. 245). Au maximum de lumière, les entre-nœuds sont courts (PLANTEFOL, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 497).Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1835-1932. Enregistré au plur. ds LAND. 1834 et BESCH. 1845. Cf. entre-. Étymol. et Hist. 1. 1487 anat. (d'apr. nœud « articulation ») entreneu (Vocabulaire latin-français, Genève, Loys Garbin) — 1576 (B. Jamin ds GDF. Compl.); 2. 1797 bot. (P. BULLIARD, Dict. élémentaire de bot., s.v. internodium). Composé de entre et de nœud. Bbg. VALTER (R.). Einige Bemerkungen zum romanischen Wortschatz gelehrtlateinischer Herkunft. Beitr. rom. Philol. 1972, t. II, p. 142.
entre-nœud [ɑ̃tʀənø] n. m.ÉTYM. 1797; anat., 1487; de entre-, et nœud.❖♦ Bot. Espace de tige compris entre deux nœuds (syn. plus didact. : mérithalle).1 (…) en sciant les entre-nœuds de bambous et en conservant pour le fond une portion de la cloison transversale qui forme le nœud, on obtient ainsi des vases solides et commodes qui sont fort en usage chez les Chinois.J. Verne, l'île mystérieuse, t. I, p. 349.2 La pousse se présente en effet comme une succession d'entre-nœuds ou mérithalles séparés par des renflements ou nœuds où viennent s'insérer les yeux, les feuilles, les vrilles et les grappes.Louis Levadoux, la Vigne et sa culture, p. 12.
Encyclopédie Universelle. 2012.